LA VERGINE
Marque de chaussure ivoirienne créée en 2015 dont la mission principale est de donner la possibilité à tous ceux qui le désirent de s’offrir des chaussures personnalisées à un coût accessible. La Vergine s’adresse à tous (hommes, femmes et enfants) et propose des slippers, mocassins, sandales et sneakers conçus avec des matières telles que le cuir, le daim ou le velours. L’ensemble de ses produits sont disponibles à la fois en ligne et en boutique. L’attention portée sur la qualité des chaussures, leurs finitions ainsi que sur les matériaux utilisés pour leur production justifie la notoriété de la marque dans son domaine de prédilection. La croissance alors générée est créatrice d’emplois au niveau national et continental via la représentation de la marque dans différents pays notamment au Sénégal.
Mais qui donc se cachent derrière cet empire grandissant ?
Primés meilleurs entrepreneurs dans la catégorie mode et marque du concours WECANDA 2021, nous avons l’honneur et le plaisir de vous présenter aujourd’hui, les fondateurs de La Vergine !
JEAN-MARC KRA, co-fondateur de la Vergine.
A la jeunesse ivoirienne, je dirais de croire en elle, en ses potentialités. Nous sommes capables de réaliser nos rêves ici dans notre pays si nous nous mettons vraiment au travail.
Situation et loisirs
Je suis diplômé en Monnaie, banque, finance. Je suis père d’un enfant mais pas encore marié. J’ aime la lecture et les soirées entre amis.
Premiers pas dans l’entrepreneuriat
Mon aventure entrepreneuriale a débuté en 2012 : pendant ma première année universitaire, avec des amis, nous avons voulu monter une structure événementielle. Mais après l’organisation de notre premier évènement, nous avons stoppé l’activité à la suite de son échec. Après cela j’ai continué à rechercher des opportunités afin de me lancer de nouveau, d’idées en idées est née la Vergine en 2015.
Le marché de la chaussure
En Côte d’Ivoire, nous n’avons pas encore d’entreprise industrielle locale, spécialisée dans la production de chaussure de ville : le marché est donc porteur. Il faut juste s’armer de beaucoup de courage et de persévérance.
Les difficultés quotidiennes
La première est le manque de confiance sur les réseaux sociaux : les internautes ont peur, d’une part, de se faire livrer des produits qui ne sont pas de bonne qualité et, d’autre part, de se faire arnaquer. Pour pallier ce problème, nous les invitons à se rendre directement en boutique ou de bien vérifier le colis à la livraison. La seconde difficulté est le manque de certaines matières premières sur le marché ainsi que l’augmentation des coûts de celles-ci.
Le secret du succès
Notre succès porte sur l’innovation, la persévérance, la disponibilité et sur notre dynamique équipe.
Un mot pour la fin
J’invite tous les lecteurs de IPM à visiter notre page Facebook « La Vergine » et à s’approprier la marque.
SARR EDEN LUCIEN GERARD, co-fondateur de la Vergine.
Battons-nous pour être des références dans nos domaines d’activités.
Situation et loisirs
Je suis célibataire sans enfant. J’aime la lecture, écouter la musique, voyager, découvrir.
Premiers pas dans l’entrepreneuriat
Avant de me lancer véritablement dans l’entrepreneuriat, je vendais tout ce que je pouvais pour compléter mon argent de poche (téléphone portable, jeux vidéo…). En 2015, lorsque mon ami et frère Jean Marc Kra m’a proposé les chaussures qu’il vendait, j’ai vu une opportunité. Ce n’était vraiment pas facile au départ, nous avons surmonté beaucoup de de difficultés, des moqueries, etc. mais nous avons tenu le coup et nous sommes toujours en activité. En plus de la Vergine, j’ai une autre activité, AutoParc Cocody qui est une entreprise spécialisée dans la vente et la location de véhicules.
Le marché de la chaussure
Le milieu de la vente de chaussure en Côte d’ivoire est hautement concurrentiel. Il y a beaucoup d’acteurs sur le marché et chacun ne manque pas d’idées pour se démarquer. Cependant, l’environnement est sain.
Les difficultés quotidiennes
Les difficultés que nous rencontrons généralement quotidiennement, c’est la gestion des clients, les retards des livreurs. Nous essayons de les surmonter en apaisant les clients du mieux possible.
Le secret du succès
Pour moi, avant tout, il faut croire en ce que l’on fait. Ensuite, il faut mettre assez de sérieux dans tout ce qu’on entreprend.
Le mot de fin
Pour mon mot de fin, je tiens à remercier toute l’équipe de IPM pour cet honneur qu’elle nous fait. Je vous encourage à toujours œuvrer pour mettre en avant les entrepreneurs ivoiriens. Je vous souhaite aussi bon vent pour la suite de vos activités.